Décalé

Voilà, ça fait 3 mois que je me suis fait licencier. 3 mois que j’ai décidé de me faire licencier.
Pourquoi ?
Pour vivre des expériences, pour sortir de ma zone de confort, pour me confronter à moi-même, pour grandir, pour évoluer, pour sortir d’une sorte de carapace, pour lâcher la bride …
Si j’ai osé aller chercher tout ça, alors je dois le vivre. Et cela m’impose une présence quotidienne à moi-même, à ce que je vis, à ce que je ressens … Pour éviter de transposer ce que j’étais hier, à ce que je veux aujourd’hui.
Cela me demande « simplement » d’être attentif à mes actions et au « pourquoi ?» de celles-ci. Les questions que je me posais avant doivent se transformer en solutions ou en évolution. Idem pour les peurs, les tendances et les habitudes qui ne me convenaient pas ou me freinaient.
Le but : Que mes décisions collent au plus près de mes besoins et non de mes peurs ou des croyances passées.
Bien sûr, il ya le risque de surprendre, de me surprendre. Au risque d’être jugé …
Instable, courageux, profiteur (du système), incompréhensible, affirmé, décalé … je suis ouvert à tout ce que je peux entendre et tout ce qui se dit et dira de moi.
Ce qui est sûr, c’est que durant ces 12 mois, il y aura des contrastes, il y aura de la couleur et des noirs et blancs, des tons chauds et des tons plus froids …
Demain dimanche, je pars à Dhagpo en Dordogne pour stage d’enseignement Bouddhiste (Le fondement de la présence). De retour jeudi soir. De retour sur le blog, vendredi.
A suivre …