samedi 31 mars 2012

Manga

Après une excellente nuit dans cet espace restreint, j'attaque la journée … sous la pluie. Il paraît que ça durera toute la journée.
Petit déjeuner au Holy's Café. 5€ pour 2 pancakes et un café. Dès que l'on sort de la cuisine japonaise, les prix sont différents.
Aujourd'hui, j'ai RDV pour une sortie via le site « Couchsurfing » sur le thème du sakura. Il tombe averse. J'y vais. Personne !!! Peut-être me suis-je trompé de lieu. C'est comme ça. J'en profiterai pour faire, enfin, le marché couvert de Nishiki. Et écrire quelques cartes postales peut-être.
Ce sera sûrement une petite journée.

Sous une pluie battante, je décide d'aller au musée international du Manga (celui qui était fermé mercredi).
Je ne suis pas un connaisseur mais je me dis que ce doit être à voir.
Une personne à l'accueil … elle parle français !!! Wow !!!
Il y a des murs entiers de mangas, l'histoire du manga depuis les années 70, des ateliers de mangas pour les jeunes, pour les moins jeunes, il y a aussi … un atelier de costume manga.
2 jeunes files de 16 ans en sortent. Je demande si je peux les prendre en photo. OK. On monte au 2è étage, c'est mieux pour le cadre. Elles se mettent en scène.




Tous ces jeunes qui se déguisent, viennent pour jouer et se mettre en scène et se photographier. Ils viennent imiter ou se mettre dans la peau de leurs personnages de mangas préférés.
Alors, je demande et j'en profite. Toujours avec quelques clichés dans leur appareil. Toujours avec quelques cris de joie.







Je repars, ivre de couleurs.
A côté, il y a le musée d'art traditionnel et contemporain de Kyoto.
Non non non, il est 13h et ce serait une insulte aux paipilles que de ne pas aller goûter les spécialités de Kyoto. Je repars vers le marché.



On est samedi, c'est bondé.
Je commence par un bento, un plateau traditionnel à emporter. Tout un tas de saveurs dans une petite boîte. Je me mets dans un coin, debout, et j'entame mon bento … avec les baguettes. A u milieu de cette foule qui passe devant, et autour de moi. Un commerçant me voit, on échange 2 mots et un sourire, et il me met d'un coup de baguettes magiques, quelques condiments qu'il vend, sur mon riz. Je lui lance un « Arigato gozaimasu … Okini !!! ». C'est comme si un japonais disait au Pays Basque : « Merci … Milesker ». Le petit bonhomme s'esclaffe de rire et va raconter ça à son pote. Ce dernier se ramène et me demande d'où je suis (en japonais). De France. Oh bon sang, il connaît Toulouse !!! Il y a 20 ans, il a vécu 3 ans à Barcelone. Il parle espagnol et quelques mots de français.



Allez, Okini et je continue mon chemin gastronomique. Mmmm, des beignets à « jenesaisquoi ». Mettez-moi celui-ci, et celui-là et aussi ces 2 autres. Je me remplis la panse. Tout mon corps frémit de joie. C'est excellent. Je termine avec une gelée au thé vert que j'ai déjà eu l'occasion de goûter dans un salon de thé. C'est trop fort, je suis au Paradis gustatif.

Allez, je repars vers le musée des arts.
L'ambiance change totalement. Personne dans le musée, je suis quasiment le seul visiteur, sur 4 étages.
Pas le droit aux plans serrés me dit un gardien. OK.




A tous les niveaux, l'expo est jubilatoire.
Au 3è, je tombe sur des étudiants en plein façonnage.







Je repars. Je suis sur un nuage. Je suis dans un nuage. Dans un nuage de beauté et de raffinement. Avant de rentrer via la galerie marchande, je passe par des petites rues pour éviter les grands axes. Rester dans cette sérénité, j'ai envie.

2 ou 3 restaurants français, dans cette ruelle, au noms évocateurs : « Le renard bleu » ou encore « Comme chez Michel ». Quelques convives sortent de celui-ci, je m'avance vers la tenancière. Le chef est japonais, il a travaillé 3 ans en France. Chez Michel. « Vous connaissez Michel ? » me dit-elle. Euhhh oui (mais je pense que ce n'est pas le même). Elle m'aide sur ma prononciation en japonais.

Je rentre vers l'hôtel. Par ces grandes galeries couvertes. Entre 2 magasins, parfois, des temples.
J'entre pour me recueillir, faire des souhaits pour les sinistrés du tremblement de terre à Tokyo … et pour mes proches et moi.



Je continue mon chemin. J'achète 2 ou 3 petits trucs (mon sac à dos est déjà trop plein).

Encore un temple. Plus grand celui-là. Et, en plus, je tombe sur quelques moines qui entament une cérémonie Bouddhiste. J'y passe 20 minutes dans un silence intérieur.



Voilà, je retrouve ma capsule.
Ainsi s'achève une journée de pluie à Kyoto. Je n'ai pas écrit de cartes postales.
A suivre ...

Today was a raining day. All the day.
I went to the international manga museum. Lot of colors and young people who trried to imitate their manga heroes ;
Then I ate on Nishiki market. Mmmm !!! So delicious.
I go back to the museum of traditionnal and modern arts. Wonderful. Quiet, beautiful … I like !!!
Then, I prayed in some of the temples which I've seen on my road.
It was a raining day but it was a so nice day.
To be continued ...

vendredi 30 mars 2012

Intimité

Les jours se suivent et ne se ressemblent pas … les nuits non plus.
Ce matin, je range le lit … je déménage. Je quitte l'auberge de jeunesse. Dommage, j'y étais bien.
Mais j'ai d'autres expériences à vivre.
Ce matin, je m'occupe d'administratif : Pôle Emploi, virements bancaires …
Je pars à La Poste pour changer de l'argent. Quand je demande à photographier, elle ne s'est plus où se mettre. Ses collègues se marrent aussi. Ce doit être peu commun comme demande.



Aujourd'hui, programme light : Quartier Sud-Est de Kyoto. Tranquillement.
Je demande quel train et quel quai.



Je me fais un temple et jardin zen. Bon, depuis le temps, j'en ai vu pas mal. Celui-ci n'a rien d'extraordinaire.
Comme à l'accoutumée, je prends en photo quelques personnes qui essaient de faire un autoportrait bras tendu. Quelques sourires et remerciements échangés et je mets en pratique ce que j'ai appris de mon moine la veille. Une feuille d'arbre, un caillou pointu et …



… et je le laisse à 1 couple que je prends en photo.

Après un déjeuner de tempura et sabo, je vais me promener sur une petite île proche, je me balade le long de la rivière. La journée s'écoule très tranquillement.



Un peu plus tard, je vais visiter un vaste sanctuaire, fait d'une succession de torii. Le torii est une porte qui sépare les sanctuaires shintoïstes du monde des profanes. On en voit souvent au Japon.





Puis, raisonnablement, j'arrête là ma journée.
Je passe à l'auberge récupérer le sac pour aller vers …

… Pour aller vers ma capsule.
Alors ce soir, je vous laisse entrer dans mon intimité.
Voilà où je dormirai et où je me laverai. Un capsule hôtel dessiné par un architecte.






Demain matin, je dois vider mes affaires pour me ré-enregistrer le soir. C'est un concept.

Ce soir, j'irai diner à Gion, le quartier animé de Kyoto, la nuit. Le quartier des geishas. Même s'il est rare de les voir. Et puis, une geisha se laisse très rarement photographier … elle travaille.
A suivre …

Today, it was a quiet day.
I have cash money at the post office then I Went to the South-east of Kyoto.
On the afternoon, I saw Fushimi-Inari and the torii.
Tonight I'll sleep on a capsule hôtel. An experience to do.
Just before, I think going on Gion area.
To be continued ...

jeudi 29 mars 2012

On en Rêvait !!!

J'ouvre un œil. Il est 7h15. Je sens que ça va être ma journée. Je file prendre mon habituel petit déjeuner et je décolle de l'auberge à 8h15.
A 9h, j'arrive au Kinkaju-ji … c'est le Pavillon d'Or.
Ma 1ère photo de la journée.
J'ai LA photo que je voulais. Bien sûr, il y a le lieu, la composition, la lumière, les paramètres de l'appareil … et il y a autre chose.
Le Pavillon d'Or, c'est aussi le titre d'un roman de Yukio Mishima, roman que je lisais quand j'avais 19 ans. L'histoire d'un moine ayant sombré dans la folie, qui mit le feu au temple dont il s'était fait une représentation de la beauté parfaite. Ce dernier a été reconstruit et les 2 étages ont bénéficié de fines couches d'or.
Le Pavillon d'Or, c'est aussi ma 1ère rencontre du jour avec mari et Izumi, une jeune femme qui va devenir médecin et sa mère qui revient de Paris et qui y repartira (elle connaît même Toulouse).




Le soleil est au rendez-vous. Je comprends que je pars pour une journée marathon. Non pas au sens du pas de course … mais de la longueur.
Car, quand je quitte Mari et Izumi (qui ne manquent pas de se renseigner sur le chemin que je dois prendre pour continuer), je pars à pied vers le temple Ryoanji. Il est à 20 minutes.
Je retrouve le jardin zen que j'ai vu dans le guide sur Kyoto. Il y a du monde qui se pose pour profiter de cet instant de calme et de sérénité.



Je continue en bus. Quelques arrêts plus loin, le bus s'arrête, on sort de la zone de la ville. Soit j'attends 10 minutes et je paye un petit supplément au ticket que j'ai pris pour la journée, soit je pars à pieds. Je choisis la 2è solution … les japonais me regardent d'un air interloqué.
Je comprends que je ne suis plus en ville.

Une porte cochère attire mon regard. J'entre timidement. Un moine me fait signe. Je comprends qu'il me demande d'où je suis … en japonais. Il me prend avec lui, me donne une feuille d'arbre et me demande d'inscrire quelques mots avec un caillou pointu. Une minute plus tard, mon inscription apparaît en noir sur la feuille. C'est comme ça qu'ils faisaient dans l'ancien temps, quand tout le monde ne pouvait pas se payer du papier.
Le courant passe, il veut m'offrir un présent. Un moment très fort. Je lui offre une carte postale de Toulouse en retour, avec un petit mot en français au dos. Il est enchanté.



Je suis sur un nuage.
Je continue ma route. Quasiment personne. Le Japon est un autre monde. Et là, sur ce chemin, dans cette campagne, dans cette zone de préservation de la vie sauvage de Kyoto, avec une colline à ma droite, je suis en butée, je suis au bout de cet autre monde.
Les 2 ou 3 autochtones que je croise me saluent poliment. Je le leur rend avec un sourire.

Je n'ai pas ouvert le Lonely Planet de la journée, je suis simplement la carte qu'ils m'ont donnée à l'auberge. Je me fait un autre temple. Une magnifique enceinte avec plusieurs temples et des jardins à couper le souffle.




Je sors de là, il est plus de 13h, je n'ai même pas mangé. Ca fait 4h que j'ai commencé les visites. Ma journée pourrait s'arrêter là tellement elle a été riche de rencontre et de beauté zen.
Cela dit, je ne peux laisser l'occasion de continuer avec un soleil pareil.
Je demande ma route pour Arashiyama, un quartier touristique du Nord-Ouest de Kyoto, une jeune collégienne descend de son vélo pour que je la suive, me montre l'embranchement et repart sur son vélo.
Un peu plus loin, à un grand carrefour, je suis hésitant sur la direction à prendre. Une voiture est arrêtée au feu. Les 2 personnes m'interrogent du regard, baissent la vitre et je leur lance le nom du quartier. Elles me disent de monter et m'accompagnent jusqu'au lieu où il faut aller. Quand j'ai raconté ça à la réception de l'auberge, ils n'en revenaient pas. Une jeune femme me dit : « You're lucky ».

Je vois des étudiantes qui se prennent en photo. Je leur propose de les prendre ensemble. Elles sont 3, puis 5. De grands cris de joie plus tard, toute la troupe arrivera et elles se retrouvent une douzaine sur la photo. Sur leur appareil.



Arashiyama est un quartier extraordinaire. Beaucoup de touristes, en majorité japonais, viennent profiter de cette belle journée au bord de l'eau.

J'aperçois, entre 2 maisons, quelques escaliers qui semblent ne mener nulle part. Personne s'engouffre dans cet espace … j'y vais.
Je me retrouve en hauteur dans un endroit magnifique.

Une jeune fille descend les escaliers. Elle est vêtue d'un kimono. Elle a 12 ans. Je demande à sa mère si je peux la photographier. C'est OK.



J'arrive sur le plateau, un ou deux cerisiers sont en fleurs. Eh eh.



A nouveau, de jeunes filles sont en habit traditionnel. Leur parents les prennent en photo. Je leur propose, à nouveau, de les prendre tous ensemble avec leur appareil. Ils montrent une joie qui fait plaisir à voir … et me laissent photographier leurs progénitures.





Je redescends au bord de l'eau et dans ce quartier qui ressemble à un petit village. Ca frémit, ça vit, ça sourit. Je dois faire une pause sur le pont car un jeune couple essaie de se prendre en photo. « Give me it !!!», je leur lance. Je les prends en plan large, plan serré, en portrait, paysage. Ils auront 5 photos dans leur i-phone. Ils sautent de joie. Je crois que je les ai vraiment rendus heureux.

Allez, je me fais un temple pour finir la journée. Là encore, je n'en reviens pas. Là encore, une enceinte avec plusieurs temples et jardins.




Toujours dans l'enceinte, une autre entrée pour un autre jardin. J'hésite. Bon j'y vais.
Une équipée de 5 jeunes Tokyoïtes sont de passage et ont décidé de se faire habiller en costume traditionnel pour la journée. Elles acceptent que je les photographient. Une d'entre elles sort du groupe et me propose que je me mette au milieu.




Je les abandonne pour quelques bambous.



Et je les retrouve plus loin. Une d'entre elle vient vers moi et demande à sa copine de nous prendre en photo. J'ai fait un bout de trajet avec elles. Elles ont 22 ans, sont étudiantes, ne savent pas forcèment ce qu'elles veulent faire plus tard. C'était Shiho et ses amies.



Là , ça fait beaucoup pour moi. Wouaw !!! Quelle journée. !!!
Un petit sanctuaire plus loin, je mets 100 Yens (1 €uro) dans une petite boîte et tire un petit papier. Les quelques personnes autour de moi me lisent la signification et me regardent avec des yeux grands ouverts « Ohhhhh very good luck !!! ».
Tout ça est incroyable !!!

Cette journée a été incroyable.
A suivre …

An incredible day in Kinkaku-ji temple, then Ryoanji. I met Mari and her daughter, Izumi.
I walked a long time today in the north Of Kyoto.
I met a monk who made me a present. It was a strong moment.
I went in Arashiyama to see the Tenryuji temple, the begin of Sakura and some young ladies with their parents who where dressed in traditionnal wear of Kyoto.
Then I met Shiho and her friends who where so pretty and beautiful.
It was a great day for me. I enjoy more and more Japan !!!
To be continued ...

mercredi 28 mars 2012

1966

Après ma 1ère nuit de sommeil complète, je pars en ville (je dis « je pars en ville » comme si j'étais en terrain habituel … mais ce n'est pas encore le cas).
Aujourd'hui, la météo affiche de 20 à 50% de pluie. Je vais donc au grand marché couvert de Nishiki, au centre de Kyoto. Je me balade, je flane, je traine … Aujourd'hui, je ne suis pas pressé de sortir l'appareil photo. Je n'en ai pas très envie. Envie plutôt de prendre mon temps.
A Nishiki, il y a une quantité incroyable de spécialités du coin. C'est beau, ça attire l'oeil, ça dit « bonjour » aux papilles. Mais il n'est que 10 heures. Dommage, j'aurais bien fait ce secteur vers midi.
J'enchaine avec Terramachi, une de ces grandes galeries marchandes couvertes que l'on voit partout au Japon.
Je décide d'aller vers le parc impérial.

En chemin, mon regard est attiré par une vitrine.



J'entre par curiosité. Je commence à discuter avec le propriétaire. Il connaît quelques mots de français mais nous parlons en anglais (approximatif de part et d'autre). Il est allé une vingtaine de fois en France, 4 fois en Espagne, au Portugal … Et il n'est pas peu fier de me montrer les photos où on le voit avec Michel Rolland, œnologue réputé de Bordeaux. Son magasin est une merveille.


Et puis … il m'ouvre sa cave spéciale !!! Oh putain !!!
Il accepte que je fasse des photos si je n'utilise pas le flash.
Des bouteilles de valeurs estimables … un Haut-Médoc de 1931, Un Pauillac de 1940 à 1200 € la bouteille, une autre à 1800 € …





Il me demande mon année de naissance. Il va me chercher un château Lafitte Rotschild de 1966 à … 2000€ la bouteille !!!



Je le laisse (sans acheter la bouteille de bonne cuvée) pour entrer dans le parc du palais impérial. Un groupe d'enfants passe devant moi, chacun me saluera d'un geste de la main et d'un « bye bye » !!!



Je me pose sur un banc et une table en bois. Au bout de quelques minutes, je discute avec Chia-Hua et Chia-Ching, 2 taïwannaises qui sont là en vacances avec leur mère. Elles ont entre 7 et 10 jours de congés par an. Elles trouvent que j'ai une bonne prononciation en chinois.



Puis un peintre japonais me dit que demain soir, il part en Turquie. Et que 7 jours à Kyoto c'est peu. C'est peu pour tout ce qu'il y a à faire et à voir. C'est beaucoup pour un voyage de 3 semaines.



A midi, je m'empiffre d'une poëlée de yakitogari (un mélange de nouilles, porc, légumes et épices du coin). Normalement, ça fait un repas complet. J'y ajoute le bol de riz et la soupe miso. Et une bière parce-que j'ai beaucoup marché.
Quand je sors, il pleut à nouveau. Tant pis, le musée du manga est à 2 pas. J'y vais … il est fermé le mercredi. Tant pis, à côté, il y a le musée des arts traditionnels de Kyoto … il est fermé aussi.
Je me rabats dans une librairie.





Je rentre à l'auberge avec, face à moi, toujours ce mélange de tradition et de modernité.




Ca fait 8 jours que je suis là. Une machine s'impose. 4€ et une heure plus tard, j'ai du linge propre.
Je repars faire un tour dans le quartier de la gare. Il paraît qu'il faut voir tous ces magasins et restaurants.
A suivre …

Today, I was a little tired. So I decided to walk in the streets of Kyoto.
I saw a man who sell red wine of Bordeaux (a french city). He show me a bottle of my birth year. 210 000 Yen for one bottle !!!
I met 2 nice sisters and their mother of Taïwan.
After a big lunch, I went in a library and went back to the hostel.
Now I return to the station area to do shopping.
To be continued ...