Floraison

Ah voilà plusieurs semaines que je parle du voyage au Japon, que je parle des cerisiers en fleurs, que je dis que j’ai réservé depuis 3 mois un hébergement à Kyoto pour cet événement national (post de fin novembre) …
Et bien, ça y est, un calendrier prévisionnel de la floraison des cerisiers est disponible.
A Kyoto, ça commence … quand je quitte la ville ?!!!
Alors voilà, je suis sur internet depuis 2 jours pour trouver un hébergement pour 2 jours supplémentaires, pour modifier mon parcours, pour trouver d’autres solutions … Voilà de quoi tester l’impermanence des choses.
Quoi d’autre sur le Japon ? Et bien mon permis de conduire international n’est pas valide là-bas. Oh, il faudrait juste qu’une fois arrivé sur place, je fasse une démarche pour avoir une autorisation mais … je crois que je vais laisser tomber. Entre la conduite à gauche et des panneaux à idéogrammes, je ne voudrais pas rentrer plus vite que prévu, rapatrié en express cause emboutissement lié à non respect de la priorité à gauche.

Ah oui, en ce qui concerne les 2 jours supplémentaires, j’ai trouvé un hébergement quelque peu … insolite. Mmm, je garde le suspense (jusqu’au 30 mars).
A suivre …

Passerelle

Ca y est, me revoilà connecté !!!
La voisine a accepté que j’utilise son réseau wifi. Du coup, plus besoin d’aller au McDo. J’aurai le loisir et le confort de surfer quand je le voudrai (moins de contraintes et plus de liberté ?!). Je vais pouvoir répondre à mes mails en retard, je vais pouvoir aller sur TV Replay pour voir des émissions que j’ai manquées (sur Arte ou la 5, il y a souvent des documentaires sur l’Asie ; sur Canal+, il y a « le meilleur d’hier », « le live du grand journal » …), je vais pouvoir écouter BBC News le matin au réveil (that’s to improve my english speaking) …

Et, surtout, je vais pouvoir donner le coup d’accélérateur à mon voyage. Réserver quelques hébergements, continuer à creuser, finaliser mes étapes …
Avoir internet me remet en lien plus direct avec ce voyage, une sorte de passerelle vers cette vie nouvelle …
A suivre …

Equi-libre

Je n’ai jamais été très bon en sport de glisse. En 14 ans, à côtoyer les plages basco-landaises, j’ai dû faire 2 fois du body-board … et ce n’était pas une réussite. A 24 ou 25 ans, quand j’étais sur les pistes de ski, je comptais plus sur mes qualités physiques de l’époque que sur ma technique. Je passais partout mais … en force.
C’est peut-être pour cela que j’ai longtemps cherché l’équilibre. Un équilibre physique, mental et émotionnel. Une quête permanente qui m’a fait me centrer souvent sur moi.
Ego-centré ? Peut-être …
Cette voie vers l’équilibre n’était-elle pas liée à la volonté d’être libre ? Libre de toute contrainte physique, mentale et émotionnelle ; libre de créer ma vie selon mes choix ; libre de prendre mes décisions en conscience …
Suis-je libre aujourd’hui ? En partie …
En prenant conscience de mes peurs, de mes croyances et de mes freins, j’apprends à devenir libre.
Parce-que je vis dans un environnement que je ne contrôle pas, je ne suis pas totalement libre.

Tel l’acrobate sur son fil tendu, j’avance, en sachant que l’équilibre n’est jamais acquis, qu’il demande une vigilance et une conscience de chaque instant.
Pour être libre, j’ai dû aussi me détacher du résultat de cette, trop présente, quête d’équilibre.
A suivre …

Monplaisir

Hier matin, -5°C au réveil. Vue de la villa Monplaisir dans les côteaux de Carbonne. Gîte et chambres d'hôtes tenus par une amie d'enfance. Avec espace détente (spa, sauna, table d'hydromassage). Un petit coin sympa pour se ressourcer, avec magnifique vue sur les Pyrénées (le pic du Midi en arrière plan).
La veille, nous étions chez des amis qu'elle m'a présentés. Un australien et une vietnamienne qui ont bourlingué et qui se sont installés en France. L'occasion de boire un vin chaud et d'échanger sur le Japon, le Vietnam et autres pays d'Asie du Sud Est qu'ils ont parcourus. Des gens passionnants qui transforment une vaste propriété du Volvestre en chambres d'hôtes avec pour thème ... l'Asie. Un gros chantier pour faire de grandes pièces qui nous transportent de Kyoto au Siam en passant par Pékin. Mobilier importé de Thaïlande. Dépaysement garanti. Une introduction à mon voyage.
A suivre ...

La tour

Bon, ce n’est pour frimer mais … à Toulouse, j’habite dans cette tour.
Euhhh, pas celle du milieu … non, celle de droite. Cette construction des années 60, haute de 18 étages. Elle est mal isolée mais elle est bien placée et, depuis la coursive, j’ai une belle vue sur les toits de la ville rose. En même temps, je ne passe pas ma vie sur la coursive.
Quant à la tour de brique rouge, c’est un ancien château d’eau, transformé en galerie photographique. Avec, en demi-sous-sol, une autre salle d’expo et une belle bibliothèque dédié à l’art (dont la photo bien évidemment).

Hier, justement, les gens avaient sorti leur appareil. Il soufflait comme un petit air de printemps sur le pont Neuf et sur les berges de la Garonne. Dans l’après-midi, il faisait 17 ou 18° au soleil. Ca changeait de mardi, puisque quelques jours avant, il neigeait encore.

A midi, dans « l’effet papillon » sur Canal+, un reportage sur le Vietnam et son gouvernement communiste qui gère un pays en pleine croissance, s’ouvrant aux capitaux étrangers, engrangeant des bénéfices et … laissant sur les bas-côtés de la route de cette économie florissante, une large frange de sa population.
A suivre …

INSEE

Hier, je regardais le zapping sur Canal+, et là, je vois un extrait du 19-45 sur M6 qui annonce tranquillement les chiffres de l’INSEE : En 4 ans, le pouvoir d’achat des français a augmenté de 6% !!! Mais bien sûr, il n’y a plus de quoi avoir mauvaise mine. Et puis c’est logique. L’immobilier a continué d’augmenter, le prix de l’essence a dépassé son seuil historique d’il y a 4 ans (justement tiens), le prix des matières premières flambent (et donc l’alimentation), EDF nous annonce une hausse de 30% sur les 4 ans à venir (sans compter l’augmentation de ces dernières années) …
Si on sait tout ça, c’est parce-que ce sont les journalistes qui nous l’apprennent. Ceux-là même qui, sans vergogne, nous disent que notre pouvoir d’achat a augmenté !!!
Alors quoi ?! ils nous balancent des chiffres comme ça sans analyser, sans vérifier ce qu’ils annoncent ? Ils ont été lobotomisés ou quoi ? Soit ils nous prennent pour des jambons, soit ils ne font plus attention. Je penche pour la 2è solution. A moins que ce soit un peu des 2.
Il est probable aussi que leur journal soit monté un peu rapidement. Ils ont passé la journée sur Twitter, sur Facebook, sur les dépêches de l’AFP, sur internet … Ils doivent être épuisés au moment du montage !
Savent-ils qu’à la tête de l’INSEE, c’est un ami de Sarkozy ?!!! Les chiffres seraient-ils biaisés ? Ceci expliquerait cela.
Je trouve que ça en devient insupportable. A encaisser et à gober tout ça, on risque de finir comme dans la fable de « La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite ». Une métaphore de la vie à lire absolument.

Parce-que l’état du Bouddha n’est pas l’état du bout de bois, oui, je suis indigné !!!
Mais j’ai appris aussi qu’au-delà de la situation, c’est la perception qu’on en a qui nous fait vivre des émotions. Alors, pour garder le smile, je vais acheter des clémentines à 1€90 au sourire de la maraîchère, autour des halles du quartier St Cyprien.
A suivre …

1000 idées

Pourquoi ces 3 destinations ?
Voilà quelques années que j’investissais dans les stages de kinésiologie, de Lise Bourbeau, de Tom Bowen, d’énergétique …
Du coup, ces choix financiers m’ont éloigné de ce que je faisais régulièrement avant 2005 : Voyager.
Au printemps dernier, plusieurs personnes m’ont parlé de Bali (les paysages, les gens, la nourriture …). Et c’est à ce moment là que je me suis dit que j’allais partir sur cette île.
Quand j’ai quitté Dynamik Com (et TVPI ?!!!), je savais que c’était là, que ça m’attendait. Aussi, au détour d’un rayon à Virgin, lorsque j’ai vu un guide Lonely Planet, il semblait dire : « Hey JC, arrête-toi, j’étouffe, je suis compressé entre 2 voisins peu commodes, aide-moi à sortir de là et je te montrerai ». Alors j’ai acheté « 1000 idées de voyage ».
Et là, le Japon revenait souvent au fil des pages, au fil des thèmes (thés, traditions, cuisine, monuments, temples Bouddhistes …). Ce pays qui passe pour une autre planète et qui bouillonne à l’époque des cerisiers en fleurs … Je me suis dit que j’avais à le faire maintenant.
Quant au Vietnam, j’avais déjà un bouquin qui se lamentait dans ma bibliothèque depuis quelques années. Alors, naturellement, ce pays devenait l’étape entre le Japon et Bali.
Trois pays d’Asie. Trois pays totalement différents. D’adaptation, je vais devoir faire preuve.

Et j’ai d’autres idées. Et plusieurs magazines de voyage sur les pays du Mékong (qui ont échappés à l’inondation de mon garage en 2009). Descendre ce fleuve, du Laos, au Vietnam, en passant par le Cambodge. Ou bien tracer une ligne horizontale entre le sud de Bangkok, et le delta du Mékong.
Oui, l’Asie m’attire. Le trek en Thaïlande et les 3 semaines en Chine (dont une fameuse incursion à Li Jiang) étaient l’apéritif. Je m’apprête à passer au plat principal …
A suivre …

Place nette

Il y a 3 semaines, j’évoquai le Feng Shui qui nous invite à renouveler les énergies qui nous entourent, en faisant le ménage autour de soi. Je crois qu’il en va de même dans nos relations aux autres.
De temps en temps, il est bon de faire le point sur nos relations. Familiales, amicales, professionnelles …
On pense à quelqu’un qu’on apprécie, qu’on aime ; on pense que rien n’a changé ; on pense que notre lien est toujours le même. Et …
Et nous voilà face à une séparation par omission. On a oublié d’entretenir le lien, oublié de donner un sens à la relation, oublié de voir que le vide s’est installé.
Et, quand on s’en aperçoit, on a du mal à lâcher, on a du mal à laisser cette relation de côté. La blessure d’abandon se réveille. Comment l’autre peut-il laisser s’effilocher ce qui noue lie ? Qu’est-ce qui est remis en cause ? Ce qu’on est ? Ce qu’on a fait ? Ce qu’on n’a pas fait ?
Viens le moment où l’on met notre masque de dépendant, on continue à s’accrocher à on ne sait quoi, on ne veut pas perdre un(e) ami(e) … Et pourtant …
Accepter que l’autre vive autre chose, que l’autre soit sur une autre voie … et le laisser s’éloigner.
Bien sûr, ce n’est pas notre préférence, bien sûr, on aurait aimé garder la relation … comme avant. Peut-on lui parler de nos attentes ? Sait-on le faire ?
Une place, ça ne doit pas rester vide ; un banc, c’est fait pour être occupé ... Peut-être. Peut-être pas.
Loin de la rupture brutale, cette déliquescence se fait en douceur. C’est pratique. Peut-être même n’aurons-nous jamais à nous en expliquer avec la personne intéressée. Voilà une confrontation évitée.
La roue tourne, les énergies se renouvellent. Parfois, c’est l’autre qui part ; parfois, c’est nous qui prenons la décision. Quoiqu’il en soit, ça peut se faire dans l’amour et le respect de l’autre.
Quand ça m’arrive, j’associe la personne à ma méditation en souhaitant le bien-être pour elle (et pour moi aussi).
Et puis, tous les bancs ne restent pas vides …
A suivre …

Dé-composition

Dans les moments marquants de 2011, il y a eu la nuit de l'écriture à Marquèze, au début de l'été. Du début à la fin, une soirée magique. Thème de l'année : "le voyage".
A l'arrivée, après une arrivée en train à l'écomusée, suivie d'un cocktail de bienvenue, on nous donnait un petit carnet de route. Au long de ces 8 feuillets, au long des ateliers, au long de cette soirée entrecoupée de retranscription un peu folle de nos textes, on était guidés pour donner cours à notre créativité sur ce fameux sujet des voyages.
J'entamais le mien : "Les yeux rivés sur mon but, le fruit de mon imagination me donne des ailes. Je ne pars pas pour voyager, je pars pour me transformer". Ecriture prémonitoire ? C'était le 25 juin 2011.

Quand on fait une photo, à l'instar de la construction de notre vie, on met tout un tas d'éléments dans la composition. Autour du sujet principal, on sait qu'il y a des détails, parfois superflus, des composantes qui façonnent la scène. Parfois, on en met beaucoup ... au cas où ! Et puis, quand on voit la photo ... on peut recadrer ... pour ne garder que l'essentiel ...
Comme dans la vie quoi !!!
A suivre ...

Douceur

Après les -8°C d'hier à Toulouse, me voilà à +4°. Ahhh la douceur de la Côte Basque n'est pas un mythe !!!

Et puis, il est vieux mais il marche encore. Non, je ne parle pas de moi ... mais d'un téléphone que j'ai pu récupérer au fond de mon armoire.
Du coup, je retrouve une vie "normale". Ecouter les "quelques" messages accumulés, lire les textos, répondre au téléphone ... ça faisait 15 jours que cela ne m'était pas arrivé.
Ca ne me manquait pas vraiment vu que je profitais de mes moments passés à Bordeaux, Toulouse, Rennes et Nantes ... Ah si, j'en eu besoin quand j'attendais mon amie Rennaise à l'entrée Nord de la gare et elle, m'attendait entrée Sud. Température extérieure 0°, température ressentie au plus profond du corps au bout de 30 minutes -38°, j'étais gelé. Là, j'ai eu besoin du téléphone. Mais comment faisait-on avant ?
A suivre ...

Soldes

Je me rabats sur un autre endroit pour lire mes mails et "blogger".
A moins 10 degrés (température à Tlse aujourd'hui), ça crée des dégâts des eaux, des coupures d'électricité, des dépannages difficiles. Du coup, plus de boissons chaudes à McDo et Okini, mon salon de thé japonais, fermé.

N'ayant pas une tête à bonnet (ni à chapeau et casquette), c'est sur une chapka que j'ai jeté mon dévolu pour me réchauffer. Pas mécontent de mon investissement. C'était la semaine dernière à Rennes. Il faisait déjà très froid. Ma tête se réjouit de cet article en soldes.
A Nantes, les bords de l'Erdre, aussi, ont eu froid.
A suivre ...

Obsolete

La Cigale. Brasserie style 1900 classée Monument Historique. A Nantes.
Le genre d'endroit où il fait bon se réchauffer face au vent glacial. 1 verre de vin blanc en apéro : 8€50 !!! Oups. Ah oui mais Vanessa Paradis, elle y est allée. Ben moi, pas prêt d'y retourner.

Voilà 10 jours que je n'ai plus de connexion. Ni téléphone, ni internet. Donc, me revoilà au McDo à Tlse après un séjour de 5 jours à Nantes, précédé de 2 jours à Rennes.
J'appelle Orange pour débloquer mon téléphone et mettre ma nouvelle carte SIM FREE. Ils me disent : "il est gelé". J'appelle Samsung, ils me disent : "vous devez l'envoyer en réparation". A peine un an que je m'en servais. Est-ce cela l'obsolescence programmée ? Le matériel vendu aujourd'hui doit être fiable ... au moins le temps de la garantie. Voilà de quoi entretenir la consommation.

A suivre ...

Sac à dos

A 45 jours du départ, faisons un petit point sur ce voyage.
Dans quel état d'esprit je pars ? ... Je pars seul, en sac à dos.
Ai-je préparé le voyage ? ... Oui et non.

J’ai programmé un circuit pour le Japon car, des 3 pays, c’est celui qui demande le plus d’organisation. Et c’est le pays le plus cher (très cher) donc, je planifie et je calcule un minimum. Je dormirai soit en auberge de jeunesse, soit dans des auberges traditionnelles, soit dans des temples zen, soit … laissons une part au hasard. Ayant fait la connaissance de 2 japonaises à Toulouse, je devrais avoir un ou 2 contacts là-bas, sur place. Plus un ou 2 contacts via CouchSurfing (voir post du 29.12). Le Japon semble être une autre planète … je pars pour voir ça. En ce qui concerne les radiations, j’ai pris le parti de ne pas aller à Tokyo. A partir d’Osaka et Kyoto, je partirai vers le sud. Je devrais donc rester à distance des zones sinistrées.
Pour le Vietnam, j’atterrirai à Hanoi et descendrai sur Ho Chi Minh, en faisant quelques haltes sur cette ligne de train mythique (Hué, Da Nang, Hoi An, Nha Trang, Dalat). Là aussi, un ou 2 contacts prévus sur place. Le reste devrait se dessiner au fur et à mesure.
Les 4 semaines à Bali et Lombok boucleront ce voyage par de la découverte et du farniente. Je devrais avoir le contact d’un français qui vit sur place. Ca m’intéresse de voir comment des français vivent leur expatriation dans ces pays.

Bien sûr, tous ceux qui ont visité ces pays me prédisent un beau voyage et des papilles gustatives sollicitées avec joie au fil de mes étapes successives.
Est-ce que je pars pour vivre là-bas ? Ce n'est pas l'objectif.
Est-ce que je m’imaginerai vivre là-bas ? Pourquoi pas.
Je pars avec tous les sens en éveil et je verrai, au fil de mes rencontres, des lieux visités, de mes ressentis, quelle influence auront ces 11 semaines sur le parcours de ma vie. Pour l’instant, aucune projection. Pour l’instant, je pars pour vivre chaque instant.

Mes billets sont pris, les vaccins sont faits, le visa pour le Vietnam est en cours, la préparation suit tranquillement son chemin …
A suivre …