dimanche 6 mai 2012

En quittant Can Tho

A l'heure où certains rentraient d'un resto entre amis, à l'heure où d'autres dormaient d'un sommeil profond, à l'heure où certains indécis se demandaient quel nom ils mettraient dans l'urne le lendemain … je rendais les clés de mon hôtel. Il était 1 heure du matin en France, 6 heures à Can Tho.

Allez, motobike jusqu'à la gare routière. Là, le scénario classique : ils me voient arriver chargé comme une mule, ils se jettent sur moi. « No hurry » avec le sourire. Une mamie me dit que le bus va partir, qu'il est temps. A nouveau, je lui lance un sourire, on me la déjà faite celle-là. De plus, ce n'est pas la compagnie qui m'a été conseillée.
Et pourtant, je pars avec eux … car le bus part vraiment. Le chauffeur m'installe devant, à côté de lui, à la place du vivant.
D'un vieux bus dont je ne peux même pas fermer la fenêtre qui reste résolument en bas, je profite d'une ville éveillée depuis un bon moment. Il est 6h20.
Des odeurs d'encens, quelques enfants … on dirait un mini-bus familial.








La mamie m'a proposé un prix incluant le trajet plus le transfert par motobike jusqu'à l'embarcadère. Moins de 4 €uros. Ils cherchent toujours à vous fourguer des prestations supplémentaires qu'ils peuvent contrôler. Ca m'arrange, je me laisse faire.

Sur le bateau, une vedette rapide de plus de 200 places, mon voisin me demande d'où je viens. Puis où je dors, ai-je réservé …
Il me dit qu'il connaît l'hôtel, qu'il a une moto et qu'il peut m'amener. Gratuitement. Je lui dit OK tout en étant prudent. En fait, plus tard, j'apprendrai qu'il a un restaurant et me demande de venir manger dès ce soir dans son resto. Echange gagnant/gagnant. Tout le monde y trouve son compte. Il me montre son resto et me laisse au Mai Spa Resort.
En fait une sorte de petit resort réservé par internet. Avec de bonnes critiques.
La dernière fois que je vous ai montré mon lieu de repos, c'était au Japon, c'était une capsule.
Ici, c'est un peu plus grand.








La veille, je suis allé traîner dans la ruelle de l'hôtel (où, apparemment, ils ne sont pas habitués à voir beaucoup d'étrangers dans cette portion du quartier).




Puis, je m'adosse à un poteau, pour photographier encore et encore ces familles sur leur moto. Cette fois-ci, j'aperçois le vigile d'un hôtel qui se marre. C'est lui qui photographie mon petit manège.
Puis, je vais faire un tour au bord de la rivière. Quelques bateleuses attendent le chaland pour faire traverser la rive.








Je marche tranquillement, en les observant. Pendant que le soleil décline.


















En ce samedi soir, la nuit appelle une partie de la population qui se regroupe autour de la statue de l'oncle Ho.
C'est joyeux. Les gens viennent vers moi, me parlent, me sourient. J'intrigue à prendre des photos avec mon appareil posé au sol. J'étais bien ; jai eu du mal à partir.








C'était hier soir.
Demain, c'est plage.
A suivre ...


Today, I left the hotel at 6 am.
I took the bus to go to Rach Gia, to take a boat and go in Phu Quoc.
A person bring me at my hotel with his motobike. He said me he has a restaurant and he would like to see me tonight. Of course. A good plan.
I have booked in a resort by the sea for 3 nights.
In the evening before, I was walking in the city. People were smiling, playing, meeting around Uncle Ho. It was a good moment.
Tomorrow, I go … to the sea.
To be continued ...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire