L’autre soir, je sortais avec un ami d’enfance. Au Marenostrum, un bon petit resto espagnol près du pont Neuf. Une bouteille de vin rouge, un rhum cubain. On enchaine avec un bar sympa, Vasco le Gamma place de l'Estrapade, un bar avec une clientèle essentiellement étudiante. Nous voilà au comptoir, abordant un jeune couple, à leur parler des B-52’s, de Love Shack, de Planet Claire … Est-ce qu’on est vieux, est-ce qu’on joue les vieux, est-ce qu’on se prend pour des vieux … ? Même s’ils ne connaissent pas les B-52’s, s’ils ne savent pas que le B52 est un bombardier, s’ils ne savent pas que la bombe lâchée sur Hiroshima s’appelle Enola Gay … ils nous parlent de la composition du B52.
Ah oui, le B52, c’est aussi le nom d’un shooter, un petit cocktail que le serveur nous met sur le comptoir. Par 2 fois. A la suite d’une manzana.
Habituellement, après 3 verres de vin, j’ai un bon mal de tête le lendemain. Et bien, après cette soirée, rien. Pas besoin d’Alka-Seltzer pour me remettre d’aplomb. Il faut dire que je suis en pleine effervescence en ce moment.
La tête dans les guides et sur internet. Hier, j’ai récupéré le visa pour le Vietnam ; ce matin, j’étais à la pharmacie ; demain, je commence à préparer les sacs …
Et Art Mengo dans tout ça ? Il n’y a pas de lien. Simplement qu’il fait partie de mon passé musical (et actuel). Un chanteur toulousain aux belles envolées lyriques, un chanteur aux mélodies qui font vibrer, un chanteur qui vous touche au fond du cœur.
A suivre …
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