La 1ère fois que j’ai entendu que le temps était vertical, je me demandais ce que cela signifiait. On a appris que le temps est linéaire, qu’on le trace sur une ligne horizontale, avec un passé, un présent et un futur.
Or, j’ai compris, à travers les philosophies et courants venus d’extrême orient, que le temps est une succession d’instants présents. C’est en cela qu’il est vertical, la ligne à tracer part du haut pour traverser cet instant.
Cultiver l’instant présent … Bien sûr, on y adhère presque tous ; bien sûr, on connait cette théorie et on essaie, plus ou moins, de l’appliquer … Plus ou moins.
Parfois, on arrive au bout de la journée, et on ne la pas vue passée, on se souvient à peine de ce que l’on a fait. L’antidote à ce temps qui passe trop vite et dans lequel on se laisse absorber, submerger, serait de vivre chaque instant en pleine conscience. Et pour cela, il y a un « petit truc » (parmi d'autres) … c’est de « faire des trous dans le fromage ».
Faire des trous dans le fromage, c’est s’octroyer des moments de pause entre chaque tâche différente de la journée. Faire des trous dans le fromage ne demande pas tant du temps que la conscience du temps. Faire des trous dans le fromage, c’est faire 3 ou 4 respirations conscientes entre la fin d’une occupation et le début d’une autre. Serait-ce aussi facile à faire qu’à dire ?
En survolant mon agenda, je vois qu’il me reste 2 semaines avant le départ. 2 semaines c’est long quand on a envie de partir. 2 semaines, c’est court quand tout n’est pas prêt.
En survolant Biarritz, je savais que le vol durait 20 minutes. 20 minutes c’est long quand on est malade dans l’hélico. 20 minutes, c’est court quand on voudrait aller plus loin et en voir plus.
Il reste 2 semaines.
A suivre …
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