samedi 7 janvier 2012

A l'envers


« Bien qu’il nous soit difficile de l’imaginer pour nous et pour nos proches, la mort fait partie de notre vie ; elle nous concerne tous et pourtant c’est sans doute ce qui nous est le plus difficile à concevoir. Nous savons que nous allons mourir, mais nous vivons le plus souvent comme si la mort ne nous concernait pas. »
Voilà le contenu d’un stage d’enseignement Bouddhiste sur « La mort et moi : Préparer sa mort et celle de l’autre ».
Les 28 et 29 janvier, je serai à Bordeaux pour cet enseignement. Qu’on ne s’y trompe pas, je vais bien. C’est justement quand on va bien qu’il vaut mieux s’intéresser à ce genre de sujet. Et puis, chaque fois que j’ai tutoyé ce thème dans mes stages Bouddhiste, j’y trouvais quelque chose d’apaisant.

L’appart de Toulouse se situe à 800m de mon ancien lycée.
En remontant la rue qui longe le cimetière, je remontais le temps. Cette rue, je la prenais régulièrement quand j’allais à mes cours de karaté et de tae kwon do.
Arrivé à l’arrière du lycée, la grande cour avait disparue, la zone d’herbe qui nous servait à nos matches de foot, aussi. A la place, des résidences étudiants et d’autres salles de cours.
En marchant le long de ce cimetière, je faisais le chemin à l’envers. Je faisais le chemin allant vers mon adolescence. Le chemin allant vers 7 années passées entre ces briques rouges. Ben oui, il m’a fallu 5 ans pour avoir le bac et 2 années (seulement) pour avoir le BTS. Non, décidemment, je n’étais pas un technicien.
La 1ère fois que j’entrais dans cette cour, dévorée par le béton depuis, c’étais il y a 30 ans …
A suivre …

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