dimanche 15 janvier 2012

Blues


Ben oui, ça devait arriver. Ce matin, en descendant un carton de livres à la voiture, j’ai senti comme une aiguille qui se plantait en moi. Là, j’ai ressenti le départ. Comme une piqure qui demandera des rappels. Car le déménagement va se faire petit à petit (cause coffre megane très petit). Une piqure doucement létale.
Car il y aura une page à tourner, qui marque comme la fin d’un chapitre, comme un deuil à faire d’une vie passée ici.

Alors oui, sûrement pour renaitre différemment, ailleurs. Car c’est vrai, de plus en plus je brûle d’impatience de ce voyage en Asie. Mais ce matin, à descendre les escaliers, j’avais le blues.
Et, comme si mon corps ne voulait pas quitter le Pays Basque, au bout de 20 km de mon trajet qui me menait à Toulouse, j’ai du faire demi-tour pour revenir chercher mon téléphone, ma carte bleue et mes papiers.

C’est laborieux ce soir, plutôt nuageux.
A suivre …

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