jeudi 7 juin 2012

Retour

Ca y est, je suis de retour en France.
Pour la 3è fois en 2 mois et demi, je suis face à la même question : Ai-je aimé le pays visité ?
Ai-je aimé Bali ?
Oui.
Si la définition du mot « extra-ordinaire » est : « qui sort de l'ordinaire », alors je peux dire que ces 3 semaines et demi passées à bali ont été extra-ordinaires.

Loin des 2 premiers voyages, cette immersion dans la famille de Komang m'a montré ce qu'est leur quotidien. Avec l'omniprésence de cette culture et des offrandes qui l'accompagnent.
Avec un respect sans faille des règles d'usage.
J'ai appris à les connaître auprès de Komang, Maya sa sœur jumelle et leurs amis.
Pour vivre à Bali, la règle est simple : Il faut respecter les règles.

Loin des 2 premiers voyages, j'ai pris très peu de photos et alimenté mon blog rarement. Le fait d'être avec Komang la plupart du temps et le fait de ne pas avoir internet à portée de main m'ont éloigné de cette fonction de faire partager quotidiennement mon périple.
Alors, j'en vois ou en entends quelques uns (si si, je peux entendre) qui se demandent qu'est-ce qui a pu se passer avec cette jeune indonésienne.
Bien sûr, la présence quasi-quotidienne nous a rapprochés. Cela dit, là bas, les affaires sentimentales demandent beaucoup de temps, et le rapport au corps et au plaisir est loin, très loin, de nos habitudes occidentales.

Loin des 2 premiers voyages, j'ai pris la voiture. Conduite à gauche. Stress des motos, des autos et camions qui tutoyaient notre carrosserie. Stress d'un trafic incessant. Pas de repos, pas de moment de relâche, vigilance de chaque instant. Et pourtant … je mettrai une moto, sa cargaison et son conducteur dans un fossé. Plus de peur que de mal. On a frôlé la catastrophe.

Durant plus de 3 semaines, j'ai vu Bali et ses 2 visages : Celui des cartes postales avec ses rizières, ses plages, ses temples, ses habitants souriants … Et celui d'un fort trafic (et d'une pollution présente sur les axes importants), de son inflation à 8% qui rend obsolete les prix des guides touristiques papiers, de son parc immobilier qui envahit l'île petit à petit (et ses rizières par la même occasion) …

Quant à ma visite avec le consul, elle a été la confirmation de ce que je pressentais ou apprenais au contact de cette population.
A bali, la nourriture est encore bon marché. La construction de bâtiment aussi. Cela dit, ils ne sont pas très fort en électricité et plomberie (dixit mon interlocuteur). Et le temps est une notion différente de la représentation que l'on en a. Par exemple, s'ils vous disent « demain, ce sera fait », ça peut être demain … ou après-demain, ou dans 10 jours … ou plus tard. Pourquoi je parle de ça ?
Parce-que je me suis demandé s'il serait possible d'ouvrir une homestay (guesthouse), proposer des massages assis (ou autres), vendre des photos (pourquoi pas?) …
Au delà de cette simple envie, il y a juste à voir un peu plus loin ce qui concerne la santé. Et ici, en matière de soin, les étrangers et les locaux sont inégaux. Il est donc conseillé de souscrire des couvertures et assurances. Chères.
Pour la voiture, c'est pareil : Tu casses, tu payes. Quasiment aucun balinais n'a d'assurance, alors pas question d'imaginer être remboursé s'il arrive un pépin.
Du coup (du coût), la vie à Bali se semble plus aussi attractive qu'elle n'y paraît (pour moi du moins).

Dans la lignée des 2 pays précédents, à Bali, j'ai eu plaisir à manger, à tester les spécialités, à goûter des saveurs et y revenir …
Omniprésence du riz à chaque cuillerée. Sans jamais en être lassé.
Oui, j'ai aimé la cuisine balinaise et ses warungs et autres restaurants.

Avant d'entamer un résumé de ces derniers mois passés, voici quelques photos représentatives de rizières, de plage, de Komang & Co …























Pour l'heure, les affaires courantes m'ont sauté dessus. Pôle emploi et la Direction des Finances Publiques me réclamment. Ah que c'est bon d'avoir des amis.
A suivre ...


Yesterday in evening, I went back in France.
During more than 3 weeks, I was in Komang's family. I was lucky to learn rules and culture of this country.
During this journey, I saw many faces of Bali : Rice fields, beautiful beaches, daily ceremonies, temples and smiling people … And a lot of trafic with all these cars, trucks and motobikes …
I enjoyed also to eat nasi goreng, mie goreng, kwetiau, sate, gado gado … and many many tastes.
Sometimes I wonder if I could live in Bali. Could I have a own business with a homestay ? Could I offer some massages ? Could I sell my pictures ? I don't know. Maybe … or not.
I didn't put all the pictures in the blog because during more than 3 weeks I didn't connect to internet as I wanted. So in a fews days, I will post the pictures of a ceremony and rice fields also.
To be continued ...

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